Tu m'as écris que tu m'enverrai un long mail avant ton grand silence. Alors j'attends, inlassablement je regarde mes mails : en rentrant du boulot, entre deux cafés, avant de retourner au boulot et en re-rentrant du boulot..

Je commence à perdre patience et Dieu sais que c'est toi qui m'a appris ce mot.. Je n'ai pas le choix, alors j'attends..

Cette relation épistolaire me plait bien, mais parfois je me demande si ce n'était pas plus simple quand on s'envoyait des SMS pendant la pub de Prison Break (il y a bien longtemps). Je sais bien que non..

J'aimerai tellement que tu me dises que je ne suis pas seule à être perdue dans mes sentiments, que tu répondes à mes interrogations, sans que je ne te pose LES questions, comme tu sais si bien le faire.. notre conversation m'a beaucoup troublée et je continue (dans ma tête) à remplir notre tableau de "pontres et coutres avoir un enfant".. Quand je me pose avec moi-même c'est oui. Oui parce que quoi que je fasse ce sera toujours toi.. Personne ne t'arrivera jamais à la cheville. Je sais bien qu'il faut aller de l'avant et ne pas comparer, mais que faire??.. Ceux que je rencontre sont bien fades, personne ne parvient à me faire oublier l'espace de 10 minutes qu'il n'y a jamais eu ça..

Ecris-moi, écris-moi vite..
 

[ Nous sommes au XXIième siècle et j'attends un mail ]